« Cette exposition ne se veut pas une synthèse répondant aux multiples questions de la relation entre l'architecture et les arts plastiques mais une confrontation hétérogène ponctuelle donc périssable de lieux, d'objets et d'exposants. De lieux par la diversification et la diversité des espaces d'exposition et par une décentralisation au-delà des institutions culturelles. D'objets, vocabulaire non verbal représentant par leur contexte et leur désignation "d’œuvres d'art", une résultante de détermination historique, économique, idéologique, et un point de départ vers ce qui pourrait être une liberté de création. D'exposants choisis pour leur démarche spécifique hors de toute école ou groupe et n'excluant ni la rigueur ni, parfois, une logique imperturbable, rassemblement d'expériences et de traces individuelles. On ne pourra voir aussi que des tableaux, des photographies, des sculptures, des formes, des couleurs, des techniques et du "beau", de la peinture et du "déjà-vu", du "j'en fais autant" et de l'intellectualisme... On pourra aussi ne rien voir... qu'une étendue indéfinie contenant et entourant certains objets, le tout supposé en trois dimensions : l'espace... » Jean-Paul BARET
